‘ai inventé la promenade acrostiche.
Il y faut une ville à rues, et des rues à noms ; la promenade dans la rue RUE, par exemple, démarre dans une rue dont le nom commence par la lettre R, se poursuit dans une rue en U et finit en E. On passe ainsi de la rue Rimbaud à la rue de l’Unijambiste, puis à celle des Echoppes obscures, par exemple (danl meilleur des cas)
Gros boulot de mise au point, comme on devine.
Par une de ces promenades je voulais rendre hommage à CLAIRE, charmante belle soeur, qui venait (Août 2001) d’être buttée par un assassin de la route. Sa mort avait ouvert pour notre famille un temps noir, de poisse et de chagrin ; je voulais prier avec mes pieds, lui rendre hommage, penser à elle.
Ça se passe dans le XIII e arrondissement de Paris : on part du lycée CLaude Monet, on prend en face la courte rue Aumont, puis l’avenue d’Ivry, la rue Regnault pour un bout de trottoir et on aboutit à la villa d’Este. Ça compose un itinéraire où on est conduit à penser à Claire et à la fin ça compose (vous me voyez venir) un poème méditatif strictement baladeur (<—qu’on peut lire en cliquant par là)