C’est dans le Dimanche de la vie et Valentin Brû (voyant : plus il boit, mieux il voit ; il tourne au Pernod, il pernocte) se fait voyante : il doit remplacer Mme Brû qui extralucidait avant son attaque de paralysie ; il se travestit donc et devient cette Madame Saphir à qui j’écris. Dans ce roman, la voyante (chargée de l’Histoire (une sale histoire : la guerre) à venir) est un(e) leurre, mais son adresse est bien là, au 12 de la rue Taine (cochère ordinaire.) J’aime beaucoup Mme Saphir ; je pense à elle, grâce à qui le flou et la divination, les zôtres niveaux de conscience, sont entrés dans le roman quenien. Phrase type de ces ‘déplacements’, au tout début du livre : ‘le soldat Brû, qui ne pensait en général à rien, lorsqu’il le faisait de préférence à la bataille d’Iéna, le soldat Brû se déplaçait avec l’aisance d’un inconscient.’ Vous avez bien lu : AVEC L’AISANCE D’UN IN-CON-SCIENT…