lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

C’est dans Hôtel Hilton, in Courir les rues, long poème notatif et foutraque, parfait, que R.Q. part à la recherche de l’extralucide de Nadja, Madame Sacco. Il donne son adresse, 3, rue des Usines, après avoir précisé qu’elle était devenue : 3, rue du Docteur Finlay. C’est derrière la rue Nélaton, quartier changé, très modernisé, où les détails relevés par Queneau ont tous disparus : on ne se rend plus compte de rien, le chantier autour dudit Hilton a tout arraché de la vieille ville : je sais, j’y suis allé, verificando. Et cette déception fait même le contenu de mon courrier à la voyante de Breton…

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