lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

A la fin des Derniers jours, la petite Fabie habite cet hôtel particulier que lui a laissé ce vieil escroc de Brabbant. Chère Fabie : chez R.Q. les jeunes (et très) filles sont la rédemption des vieux filous (et misanthropes) revenus de tout (schéma zazique établi dès le Rude Hiver.)
La réponse des services postaux porte ici : ‘adresse erronée;’ C’est que l’hôtel particulier de l’avenue Mozart où s’installe la gisquette délurée, cadeau de Brabbant, était parfait pour son bonheur de cocotte. La banque qui occupe désormais la belle demeure de Fabie (immeuble récent, intercalaire et superposé, mais on jurerait que la belle a conservé un appartement des derniers étages…) occupe maintenant plusieurs numéros de la rue, ce qui rend l’adresse quenienne imprécise, mais non pas ‘erronée.’ Suis allé voir ça, non mais…

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