Dans le haut de notre village, sur la route de Fantoine-et-Agapa, quand on monte vers le col des Colles et que le ravin se fait plus profond, on surplombe la ferme Panckoucke. Tous les jours le vieux Panckoucke se tient en contrebas de la route, tous les jours il regarde passer les voitures par en-dessous, tous les jours il nous salue. On répond alors : salut à toi, Paul Panckoucke, que la journée te soit légère, et on file vers le col des Colles. Le chemin n’est pas facile.