Mercredi 1er juin, je retranscris ici, tels quels, deux graffitis relevés ce matin au village (Chabeuil, Drôme). Sans être signés, ils sont caractéristiques de la manière de leur auteur : au feutre épais, d’une calligraphie scolaire, toujours inscrits très visiblement aux points les plus remarquables du village : rambardes, cabines téléphoniques ou portes de la salle des fêtes. Cette fois, ils sont portés au sol, chacun sur une des deux dalles qui forment le pavage de la porte cochère ancienne, qui est le centre de Chabeuil ; on ne peut les manquer. L’auteur en est évidemment Francis, que tout le monde au village connaît et que j’ai déjà évoqué dans ces notes.
1- qui dit simple d’esprits dit aussi saint ESPRITS ?
2- un bébé né et rien ne nous effret Mais lors de sa naissance les soucis commence Mais qu’elle importance devant le fait accompli Seigneur prend pitier des descendant d’esclaves car nous même somment dépendant de l’argent et comme l’esclave notre avenir n’est guerre prometteur. Mais si et je sais très bien que notre temps est comptés et même sans nous la Vie continuera. [Précédé d’un hiéroglyphe d’inspiration bouddhiste, où l’on reconnaît un cercle divisé par une ligne courbe en deux moitiés égales, la partie basse agrémentée d’un sourire stylisé]