Souvenir d’une conversation de l’autre semaine à une terrasse de la rue Lepic, Paris XVIIIe. C’était avec la très chère Suzanne, l’amie psychanalyste ; on parlait de ces prises en compte de cinoques, de ces notations à plat, que j’ai entreprises il y a quelques. C’était un dimanche matin, un peu de soleil mais nettement frisquet. Et Suzanne me dit : “tu sais…les schizophrènes sont insensibles au froid…c’est comme la petite jeune fille qui remonte la rue, là, tu vois. Elle ne va pas bien”. Et en effet, une jeune femme en robe légère, rose, sans manche passe devant nous. Elle montre un large sourire et marche à grands pas.