Mercredi 13 octobre, la nuit est tombée et je remonte à vélo la rue du Faubourg Saint Honoré. Je suis pressé et dois retrouver vite Suzanne qui m’attend à Saint Paul. Au coin de la rue Courbet, je remarque très vite, en le croisant le jeune type (rencontré dans ce blog à la date du 26 avril) de la place de la Concorde, celui qui hésitait tant à s’engager sur la place. Je note très vite : survêtement, petit sac à dos et toujours un stiker, sorte de canne de bambou. Il remonte la rue à vive allure, à pied et fait mine d’esquiver les voitures ; il exagère ses gestes d’évitement ; on dirait qu’il torrée les voitures. Je file et ne me retourne pas.