Samedi 12 octobre 2013, 10h.20, sur le quai du métro Porte de Choisy, direction Paris : saisie d’un soliloque en cours, dans mon dos, un peu avant l’arrivée de la rame. Voix claire, mais dont le débit est difficile à suivre ; je comprends tout de même : ’ ça caille les couilles…non…je suis dans le métro…je dis ça caille les couilles dehors.’ Je me retourne ; c’est un asiatique, petit, assis jambes croisées-serrées, casquette et longue barbichette blanche et clairsemée ; il est souriant, lunettes métalliques, d’une propreté soignée. Il remet ça, avec ses couilles frigorifiées. Tout semble aller bien, hormis cette grossièreté insistante (pas de téléphone qui permettrait de justifier une conversation à voix haute…)