Mardi 25 mai 2010, dix heures, au croisement des rues Vaugirard et Monsieur-Le-Prince, c’est l’arrière du lycée Saint Louis. Sur l’avancée d’une fenêtre basse, un jeune type à tee-shirt et baskets à trois bandes, plutôt chauve crie :
-“Tu es bien matinal, mon cher François…J’aurais dû lui téléphoner à 6 heures du matin, j’aurais vu sa tête…
…la révolution nationale….
…le M.R.P. … Pétain était un vieux…”
Je n’entends plus bien, sa voix s’estompe quand je m’éloigne