Mercredi 19 novembre 2014, neuf heure et demi, gare de Lyon, dans la grande galerie qui permet l’accès au hall numéro 2 : un grand type en robe marche fièrement, tête haute, épaules dégagées, pieds très écartés : allure martiale. Tête ronde et forte, barbe folle. Sa robe est très sale ; il la porte sur de larges pyjamas frangés et délavés qui laissent voir des chevilles très épaisses, malades, d’un genre de poteaux informes et noirs de crasse. Par ce petit froid vif, il porte des claquettes.