6 juin 2007, café au Baratin, avant analyse, terrasse et beau temps, 8 heures. Bruit, chanson, dans la rue Dumeril, qui fait le coin. Je sors de mon journal, me tourne la tête et me déhanche : un type descend la rue, bonnet tricoté, gilet de chasse, tee shirt. Noir, taille moyenne, élégant ; je le reconnais, déjà vu au même endroit, déjà cinoque. Visage très grêlé de grains de beauté. Il chante en tenant son poing fermé devant la bouche, mime un micro : à voix haute, belle voix : ” nommma nommaaaa nommaaa” (kinf of blues, mais ne reconnais pas la chanson) et traverse le Boulevard st Marcel, stoppe prudemment sur le terre plain central, chante encore et disparaît dans la rue Geoffroy Saint Hilaire