Mardi 27 avril 2010, quatre heure et demi, au métro Porte d’Ivry. Rien ne signale la jeune fille de la photo ; elle écoute de la musique sur son baladeur et farfouille dans son sac. Mais tout de même, il y a quelques instants, elle presq’courrait sur les quais du métro, dans de nombreux aller-et-retours. Elle était souriante, puis soucieuse ; souriante quand elle marchait, puis un souci l’arrêtait, quelque chose dans son baladeur, qu’elle réglait, et repartait. Son gros popotin est très moulé dans un pantalon sombre, secoué par sa course ; un court blouson accentue sa cambrure. Fofolle exhibitionniste, ou un peu plus ? En tous cas, dans le métro, elle est plus calme, de la musique, et des coups de fil. Mais au moment de descendre (Place d’Italie), elle se lève, et s’agite à nouveau : trémoussements qui marquent un rythme musical, hoche la tête, remue les fesses, se déhanche et saute vivement sur le quai.