lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

Cette enseigne (et son adresse) apparait dans ‘Courir les rues’ poèmes promeneurs.  Je ne sais plus ce que contiennent ces enveloppes, de petites notes amusées le plus souvent, tapées sur ma vieille machine de marque ‘Japy’ et sans disquedurisation…Mais toujours pareillement et perecquement timbrée à 0,46E.

lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

C’est comme si j’en prenais des nouvelles, de ces chers personnages de Queneau ; il y a en effet une ‘éternité’ de la fiction, sensible dans ce dispositif postal : même quand ils sont morts (au total très peu de morts, chez R.Q.) on me signalera TOUJOURS leur absence ; il suffit qu’ils aient séjourné … Read more

lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

Au début de cette correspondance, j’ai écrit à des adresses ‘fictives-fictives’, des immeubles fantaisistes, en somme, des maisons rêvées, romanesques, sans existence propre en ville mais bien établies dans la fiction quenienne. Ce genre de courrier disparaît (attente, anxiété, absence totale de compte-rendu…) et n’est pas pris en compte. Le réel, en matière de littérature, … Read more

lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

Les adresses doivent être ‘fictives-réelles’, c’est à dire que, données dans une fiction, elles doivent néanmoins correspondre à une adresse en ville qui ne l’est pas, fictive, une adresse en dur, postale, une adresse avec une boitalettres…(Sera-ce suffisant pour établir que Que (queque) Neau écrivait  ‘dans la vraie ville’ ? Non, et on verra pourquoi…)Ici, … Read more

lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

J’ai longtemps écrit aux personnages de R.Q dont il donne l’adresse dans ses romans. Effet de mélancolie romanesque : les lettres me reviennent, non distribuées, à l’adresse que j’indique au dos ; elles sont tamponnées : N.P.A.I, n’habite pas à l’adresse indiquée (tu parles…) Ici, la lettre à Mme Dutertre, aimable libraire d’Un rude hiver(1939) … Read more

séries queniennes. 2. La boxe.

Je suis venu à QuenotardM’y suis rendu quand, voulant guérir seul mes empêchements de jeune homme j’élaborais des listes de toutes sortes. Je voulais que ces listes soulagent mon état de tristesse besogneuse, l’étalent et le diluent, le fatiguent et moi aussi. Mais rien à faire, c’était tout l’inverse : je m’en rendais malade et … Read more

séries queniennes. 1 . Le Q.

J’ai toutes les tendresses littéraires du monde pour Queneau mais mon plus sûr penchant sentimental est pour ses personnages d’époque. C’est la France des années on ne sait trop quoi, disons entre trente et soixante, l’histoire n’est jamais dite à la manière des naturalistes, manquerait plus que ça, non, on la reconnaît à quelques éléments … Read more

quel quenouillard je fais

Fils unique pareil, pareil petit commerce d’enfance boutiquière, asthmatique comme lui, abagnolé et amateur d’itinéraires (courir les rues, écrire avec ses pieds) : voilà pour Queneau et moi, essai doublographique [pdf] en forme, l’un dans l’autre, d’art poétique. Les séries queniennes présentées ci-dessous détaillent ces rapprochements amusés.

les discussions de bistrot

les discussions de bistrotne sont pasdes discussions de bistrot ce sont des prièresde hautes et stridentes prières mais les prières de bistrotne sont pasdes prières de bistrot ce sont des invocationsde belles et solitaires invocations mais les invocations de bistrotne sont pasdes invocations de bistrot ce sont des transesde longues et terribles transes mais les … Read more