lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

Dans le film Le dimanche de la vie, que Jean Herman (Jean Vautrin) a tiré en 1965 du roman de Queneau, Danielle Darieux joue Madame Saphir. Dialogues de R.Q.On voit que j’ai écrit à Mme Saphir plus souvent qu’aux autres personnages de R.Q. Je la consulte, n’est-ce pas, la bonne voyante du XIIe arrondissement : … Read more

lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

C’est dans le Dimanche de la vie et Valentin Brû (voyant : plus il boit, mieux il voit ; il tourne au Pernod, il pernocte) se fait voyante : il doit remplacer Mme Brû qui extralucidait avant son attaque de paralysie ; il se travestit donc et devient cette Madame Saphir à qui j’écris.  Dans … Read more

lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

C’est dans Hôtel Hilton, in Courir les rues, long poème notatif et foutraque, parfait, que R.Q. part à la recherche de l’extralucide de Nadja, Madame Sacco. Il donne son adresse, 3, rue des Usines, après avoir précisé qu’elle était devenue : 3, rue du Docteur Finlay. C’est derrière la rue Nélaton, quartier changé, très modernisé, … Read more

lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

Encore Courir dans les rues, encore le XIIe arrondissement de Paris…J’habitais alors à Ivry (2001-2005) et il me suffisait de remonter la rue de Patay (qui sent la campagne) pour me retrouver dans ce quartier du Dimanche de la vie. J’en ai alors fait des calculs et des projections zurbaines, des trajets vérificatoires, des plans … Read more

lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

Cette enseigne (et son adresse) apparait dans ‘Courir les rues’ poèmes promeneurs.  Je ne sais plus ce que contiennent ces enveloppes, de petites notes amusées le plus souvent, tapées sur ma vieille machine de marque ‘Japy’ et sans disquedurisation…Mais toujours pareillement et perecquement timbrée à 0,46E.

lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

C’est comme si j’en prenais des nouvelles, de ces chers personnages de Queneau ; il y a en effet une ‘éternité’ de la fiction, sensible dans ce dispositif postal : même quand ils sont morts (au total très peu de morts, chez R.Q.) on me signalera TOUJOURS leur absence ; il suffit qu’ils aient séjourné … Read more

lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

Au début de cette correspondance, j’ai écrit à des adresses ‘fictives-fictives’, des immeubles fantaisistes, en somme, des maisons rêvées, romanesques, sans existence propre en ville mais bien établies dans la fiction quenienne. Ce genre de courrier disparaît (attente, anxiété, absence totale de compte-rendu…) et n’est pas pris en compte. Le réel, en matière de littérature, … Read more

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Les adresses doivent être ‘fictives-réelles’, c’est à dire que, données dans une fiction, elles doivent néanmoins correspondre à une adresse en ville qui ne l’est pas, fictive, une adresse en dur, postale, une adresse avec une boitalettres…(Sera-ce suffisant pour établir que Que (queque) Neau écrivait  ‘dans la vraie ville’ ? Non, et on verra pourquoi…)Ici, … Read more

lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

J’ai longtemps écrit aux personnages de R.Q dont il donne l’adresse dans ses romans. Effet de mélancolie romanesque : les lettres me reviennent, non distribuées, à l’adresse que j’indique au dos ; elles sont tamponnées : N.P.A.I, n’habite pas à l’adresse indiquée (tu parles…) Ici, la lettre à Mme Dutertre, aimable libraire d’Un rude hiver(1939) … Read more