Mercredi 9 mars 2011, vers sept heures et demi, tôt dans le 67, à l’arrêt d’un feu place du Palais-Royal, juste à la Comédie Française. Seul dans le bus, divagations et rêveries du matin, dont je suis tiré quand je reconnais le torero de la Concorde déjà crayonné ici à deux reprises, la première fois le 26 avril de l’année dernière (voir archives). Toujours très rapide et vif, il remonte pour cette fois l’Avenue de l’Opéra, au beau milieu de la rue, qu’il prend à contre courant. C’est à ça qu’on le reconnaît : il semble affronter les voitures. Vêtu très sportivement d’un jogging ajusté et de chaussures légères, pantalon rayé de large bandes, blouson court et bandeau dans les cheveux. Il porte le même sticker, sorte de petite canne qu’il tient sous le bras (allure d’officier de cavalerie ?)