Mi septembre, au métro Couronnes, ligne 2 depuis Pigalle, en route pour le Père Lachaise. Pas plus de précision quant à la date, je retrouve aujourd’hui 29 octobre quelques notes prises dans un carnet Clairefontaine ; je les avais oubliées là, le carnet est destiné à d’autres fatras. Bon, voilà : il est 11h.30, peu de monde, je suis assis sur un strapontin à l’entrée d’un wagon, voyage paisible. A la station Couronne, sur le quai, un type passe, à vélo, lentement, en roue libre ; il est jovial ; il pointe le doigt vers le bout du quai (arrière du train) et dit : ” la porte de Bagnolet, c’est par là ? Non, je plaisante, m’ssieurs dames”. Tout va très vite : cheveux courts, barbe, jean, voix claire et bien placée. Fermeture des portes.