Joan Kadesch et Nelson Algren, tous deux très amateurs de champs de courses, se donnaient souvent des nouvelles de leurs paris, gains ou pertes. Ici, à l’été 60, Nelson est à Paris, mais ‘got to the wrong track’ ; il fait mine de s’étonner que les chevaux de trot monté n’ont pas le droit de galoper. Gain de la journée : 50 $, tout de même.
Il s’agit ici d’un simple salut amical et affectueux (everlove), illustré d’un amusant autoportrait griffonné à la plume. Nelson habite chez Simone de Beauvoir, rue Schoelcher, et poste sa carte au bureau de l’avenue du Général Leclerc. Elle est partie pour le Brésil (quasi visite d’État), et ne reviendra qu’en octobre [état de leur relation]. Dans quelques semaines, il sera pour sa part ‘back to face the music’ : à Chicago, à sa table de travail…