lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

Pour l’abbé Foinard, Valentin Brû est ‘un athée bénin’. NPAI comme les autres lettres revenues.
Un jour-mais quand- je les ouvrirai, ces lettres aux chers absents…
Parce que ces jeux postaux renvoient à la très évanescente manière quenienne de traiter de l’absence : tous ces héros passent à travers ; ils voyagent ; ils veulent partir. Faut bien laisser une adresse, tout de même, pour que le lecteur timide vienne aux nouvelles. Exemple (mais impossible, pratiquement) chez Roland Travy qui demande à Odile : ‘écrivez-moi poste restante au bureau de la rue Monge/vous allez habiter par là ?/Je ne sais pas. Ça me fera toujours un but de promenade…’ [Je n’ai pas écris à Travy, ‘poste restante’…ma lettre y serait restée, c’est sûr…]

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