lettres réelles (et postales) à certains personnages des romans de Raymond Queneau.

Au début de cette correspondance, j’ai écrit à des adresses ‘fictives-fictives’, des immeubles fantaisistes, en somme, des maisons rêvées, romanesques, sans existence propre en ville mais bien établies dans la fiction quenienne. Ce genre de courrier disparaît (attente, anxiété, absence totale de compte-rendu…) et n’est pas pris en compte. Le réel, en matière de littérature, c’est quand le postier bute dedans.
Ce n’est pas le cas de Mme Lormier, cliente de Valentin Brû, du ‘Dimanche de la vie’. L’adresse est bien celle du roman (le XIIe arrondissement de Paris est très ‘quenien’, sans doute le plus fréquenté) mais Mme Lormier N‘habite Pas (ou plus) à l’Adresse Indiquée : tamponnée NPAI, qui devient par là une ‘marque’ romanesque.

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