Vendredi 25 mars 2016, à Lyon, rue Mercière (très piétonne, très courue) qui descend vers les Jacobins. Installé à une terrasse, fatigué par longue dérive ; un jeune type arrive dans la rue, à la démarche souple et détendue. Il est très mal rasé, poivre et sel, sombre, à l’étrange coupe de cheveux d’un qui se les coupe tout seul, et maladroitement : très courts et rasés de trois jours sur le haut du front, plus longs sur les tempes, frisé. Petit blouson de cuir, serré. Très court petit pull au col en vé. Pantalon de jean à la taille très basse, qui laisse voir l’espace de peau entre pubis et nombril : ventre très poilu. Démarche coulante, chaussures de cuir clair. Il se parle et ponctue sa conversation en pointant l’index en avant, d’un air affirmatif.