le cinoque perché

Mardi 11 février 2014, rue Galande (Paris Ve), petite pluie froide : un jeune type se tient au milieu de la rue, bras écartés ; il danse. Il tourne sur lui-même lentement, c’est plutôt un art martial, pieds ouverts, genoux pliés ; il se regarde faire et décompose ses mouvements. Cheveux courts gominés, blouson ajusté, jeans. Il allume très péniblement une cigarette, sans interrompre sa danse ; il semble très ‘parti’, perché. Il disparaît sous le porche du 65 de la rue.

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