Samedi 26 octobre 2013, à peine après huit heures, je flâne jusqu’au kiosque pour mes journaux du matin et devant le Café Central, rideau encore baissé, je remarque un pakistanais, jeune, mince, anorak, cheveux en bataille ; il semble prier, les yeux fermés, les paumes levées, et ouvertes. Au retour, le Central est ouvert (tapantes) ; j’y prends mon premier café ; le ‘prieur’ est posté devant la machine à jouer, près de la caisse ‘Tabac’ ; de petits mouvements de pieds trahissent sa nervosité ; il n’est pas le premier dans la file pour enregistrer son ticket. Ce n’était pas un illuminé, mais un joueur. Fervent.