Au Mac Do de Marx Dormoy (Paris XVIIIe) le 5 mars 2012 vers 11 heures : remarqué dès mon entrée dans la salle du haut, un type qui se recoiffe longuement, aux cheveux très longs portés en queue de cheval ; il est très appliqué, aux gestes féminins, sans qu’on puisse douter, à la forte musculature de ses bras épais, que c’est un homme,. Je m’assois ; je regarde mieux : c’est un asiatique blond. Il est de dos, sur son tee-shirt noir est inscrit le slogan : ‘j’aime ma patrie’. Il se lève : collants serrés, baskets, polaire ; il entame une conversation hachée, qui semble pénible, avec une autre asiatique, installé à une table derrière la sienne. Il repart assez vite, me passe devant et descend lestement les escaliers ; il parle seul, à voix assez haute. Quand je sors, je le trouve attablé près de l’entrée, en compagnie d’un jeune homme à qui il dit distinctement : ‘c’est compliqué, hein ? c’est difficile…’